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J'ai démarré ma vie professionnelle, hésitante et peu sûre de moi mais j'y mîs tout mon cœur, toute mon énergie, mon envie et j'y sacrifiais beaucoup. 

Par deux fois, on me signifia qu’il était temps que je parte vers de nouveaux horizons. La première, brutalement, la deuxième insidieusement. L’une et l’autre furent brutales, comment garder confiance et ne pas perdre pied quand votre vie chavire, à bâbord, à tribord... Tout a pris l’eau. Presque rien n’a survécu au naufrage. Je n’ai pu sauvé que ma vie et m’accrocher à l’amour que je porte à ma fille.

J’ai découvert mes appuis, celles et ceux qui tentaient encore d’approcher ce qui prenait l’eau de toutes parts.

Et puis la décision. Ne plus subir. Les ordres contradictoires, les injonctions illisibles, les phrases assassines et les objectifs atteints. Paradoxe. Partir, sauver ma peau avant qu’il ne soit trop tard. Quitter cet environnement nauséabond.

Créer l’incompréhension, lire la peur chez l’autre. Chercher du soutien et plonger.

Plonger.

Plonger.

Reprendre.

Découvrir la maladie. Celle qui peut tuer.

Renaissance. 

Non pas maintenant.

Pas encore.

Souffrir. Soigner. 

Renaissance.

Continuer, doucement, s’éveiller, s’ouvrir. 

Sourire. HOPE.

Et puis la vie.

Prendre soin de moi. Retrouver mes essentiels. 

Respirer.